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Peintures

à la une

TOILE-4-(200x150)_1750.jpg
"Paysage 4"
Dimension
200*150 cm
1750€
TOILE-9-(150x150)_1500.jpg
"Le septième cercle, deuxième giron"
Dimension
150*150 cm
1500€
TOILE-15-(180x280)_2300.jpg
"Paysage 5"
Dimension
180*280 cm
2300€

A propos

Didier
Jacquier

1955 : Naît le 23 octobre à l’hôpital Saint-Pierre à Bruxelles

1957 : Reçoit un tricycle rouge moitié bois, moitié métal

1958 : Visite l’expo 58 sans m’en rendre compte

1960 : Fait un dessin complètement raté de Tintin

1962 : Voit à la TV le mystère Picasso d’Henri Georges Clouzot

1966 : Lit mon premier roman pêcheurs d’Islande de Pierre Loti

1968 : Regarde les évènements de mai 68 sans trop les comprendre

1971 : Découvre le cinéma d’Ingmar Bergman, d’Éric Rohmer, et revois tous les films du réalisme poétique français

1980 : Exposition Paris Moscou au centre Pompidou et Jackson Pollock au musée d’Art Moderne

1985 : Est sur le pont 9 emballé par Christo

1987 : Voit Keith Aring à Knokke en juillet

1988: Naissance de sa fille

1989: Naissance de son fils

1991: Naissance de son deuxième fils

1995: Naissance de son troisième fils

1996 : Visite le musée d’art égyptien de Berlin et voit le buste de Néfertiti

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Art
Plastique

Le plaisir esthétique reste un plaisir libidinal d’abord, qui provient du contenu même de l’œuvre. Un plaisir procuré par la forme qui s’offre à la perception, non comme objet réel mais comme objet intermédiaire à propos du quel sont autorisées des conduites et des pensées dont le sujet n’aura pas à rendre compte.


Cette fonction de détournement par rapport à la réalité que l’on pourrait appeler séduction. Écran plastique comme un support transparent derrière lequel se déroule une scène inaccessible. « Tout tableau est piège au regard » dit Lacan, ce que je regarde n’est jamais ce que je veux voir, un paysage au-delà de quoi on demande à voir, un paysage où je sublime mes conflits, je les symbolise.


Dans cette abstraction, il y a deux caractères, le premier caractère est négatif : est abstrait ce qui est dépourvu de toute réalité, ce qui donne une impression d’irréalité. Le second caractère est positif : abstraire c’est extraire l’essentiel de l’accessoire, s’abstraire c’est prendre de la distance à l’égard d’une réalité trop prenante. En ce sens, l’abstraction est l’acte même que produit toute pensée, puisque penser c’est aller à l’essentiel en prenant du recul par rapport aux chose afin d’en saisir la véritable teneur. 

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